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Description
Se connaître soi-même, pour trouver au plus profond de son intériorité la matière d'une œuvre d'art, tel est l'objectif annoncé d'emblée par l'auteur. Cette délicate quête de compréhension intime, il la poursuit à travers l'écriture poétique, conçue comme un terrain d'expérimentation. Dans la tradition lyrique, il rend hommage à la beauté du monde et à celle des êtres qui lui sont chers. Mais il écrit aussi pour défendre avec virulence des valeurs qui lui tiennent à cœur. Sensible aux drames – petits et grands – qui secouent la société contemporaine, sa poésie se mue parfois en une forme d'engagement nécessaire. Face à la brutalité du réel, l'acte d'écrire s'apparente pour lui à un véritable refuge.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 05 mai 2017 |
Nombre de lectures | 2 |
EAN13 | 9782334216197 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-334-21617-3
© Edilivre, 2017
Préface
E n premier lieu, il n’y avait rien. J’étais face à moi-même. J’observais silencieux, tout ce que je vivais. Je lisais, et mon imaginaire s’étoffait peu à peu. Cet imaginaire, je rêvais d’en être le maître, d’animer mes idées en un théâtre bien réel, auquel aurait accès tout autre. Je voulais créer. Mais lorsqu’on veut créer, il nous faut connaître le matériau utilisé dans ses moindres subtilités, pour l’employer de la manière la plus adéquate. Pour créer un imaginaire, il faut maîtriser la science des choses existantes, avoir une connaissance particulière de la société et du monde des humains. Ce savoir, j’en étais dépourvu, et mon esprit lacunaire se tourna alors vers sa source la plus intarissable de connaissances et d’expériences. Moi-même. Et je décidais de graver ma propre existence.
Ecrire mes pensées, les traduire, les immortaliser, fut mon obsession. Je traquais sans cesse le moindre sentiment, tentais de le cerner, d’en faire un fragment d’art. Je voulais rendre beau ce que je percevais, ce que je ressentais ou que j’imaginais. Toute expérience existe sous une forme réduite dans la nature, c’est ma conviction. Ainsi, je traquais, sondais mes pensées, explorais mes propres agissements, en cherchait une cause, analysais mes choix, et mes réticences, mes douleurs, les choses qui me révoltaient, et je recensais tout dans mon cahier et dans ma tête. Au regard de ce que je vivais, mon œil se forgea lentement, et observa le monde actuel. Je voulus décrire son fonctionnement, ses problèmes, ses merveilles et ses drames, ses perles et ses scandales.
La poésie m’intéressa, car elle proposait de structurer le travail que je produisais. Je m’y essayais sans tarder. Poème après poème, se tissa un projet. Et je fis l’ébauche que voici. Mais le présent recueil n’est que l’aube de mon exploration.
Il représente la vision cultivée en lui-même par un jeune...