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Description
Sujets
Informations
Publié par | Estelas Editions |
Date de parution | 02 février 2016 |
Nombre de lectures | 3 |
EAN13 | 9791093167251 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0495€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
CONTES ET FLEURETTES
ou
Les sornettes d’une trique en liesse
Tous droits réservés
©Estelas Editions
4B Rte de Laure, 11800 Trèbes France
estelas.editions@gmail.com
http://estelaseditions.wix.com/estelaseditions
ISBN : 9791093167 244
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
Marcel Camill’
CONTES ET FLEURETTES
ou
Les sornettes d’une trique en liesse
Tardive en fut l’éjaculation mais
Bien à l’aune du pensum testiculaire
En aura été la puissance du trait !
Guillaume Lopez
Étincelle
I l y a fort longtemps
Le désir n’était qu’un petit ange
Ingénu
Que le plaisir déjà
Fricotait
Avec la mort racoleuse.
Le docteur m’a dit
D ans un dicton
Et un peu fanfaron
« Murmure
Toujours
Murmure
En amour
A la chatte de ton amie
Qui est tout ouïe ».
Aux quatre saisons
B eaupré d’un navire ardent
Voguant sur le plat hiver
Des sentiments charnels
Tendre quiétude
Dans le flair d’un été lucide
Bonheur
A l’éveil du printemps
Décalé
Il ronronne de ma douce
Cet automne aux trombes d’amour
Nous voici maraudeurs
Aux abords du clos de la félicité
Tressaillent les babines de mon loup
Obnubilé par le subtil aiguail dessus
La pelisse de ta rose
Solitaire
Et alanguie.
Au pied du tronc
Q ue décident Adam et Eve
Après qu’ils ont terminé leur mue :
« L’amour sera pour nos bambins
Inconditionnel
Il le sera
Mais la pomme quant à elle
Elle reste à nous…
Peu importe l’endroit
Par lequel nous devrons la croquer ».
Sentiers imprévisibles
P ar de là tes cuisses matures
Tes ébats ma joliette n’ont pas une
ride
Bien que tes envies se soient affinées
Sous la fenêtre dorée de ton âge
Le désir a jailli d’une complicité
Riche d’insinuations, de
dérobades et d’inspiration
Ainsi mourait, mon âme
Dans ton Con fort toute en
supplique
Arrimée au faisceau culminant
de l’ataraxie
Et je t’ai offert l’empire de mes sens
Mon héroïne, mère des vices
Qui amadoue le divin
Par ta rainure pâmée de liberté
Allez ! Un énième trépas langoureux
Dans ton aubade et ma vigueur est en
peine
Exsudant une dernière louange à ta
furie
A travers ce fragile geyser
Nectar bonifié, adulé dans tes mains
Taquines
Aux corps bien nés
La volupté ne tient compte
Du solde des ans
Et sur tes hanches délicieusement maternelles
Seul le plaisir est roi.
La bête et la bête
P etit chaperon rouge s’empresse
Sur le sentier touffu
Grand loup
L’attend couché
Le toutou
Torve et imbu
De lui-même
Sur le grabat souillé de Mère grand
Qui lui a concédé quelques pipettes
Pas si désastreuses
Mais il en redemande
Car émoustillé
Le malheureux
Et Petit chaperon a le téton
Rosé
Et dur
Et la fesse tendre
Les deux
Piqués d’un feu d’hiver
Mordant
C’est elle la gloutonne qui bouffera
Le monstre
Sous son manteau aux sournoises
Légendes.