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Description
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 13 décembre 2019 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782414390601 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-39222-3
© Edilivre, 2020
Incipit
Depuis des années, je contemple assise à la plage
Les flots des guerres de l’autre côté du rivage.
L’homme crée des paquebots pour suivre les étoiles,
Mais refuse depuis toujours de monter les voiles.
La conscience enchaînée aux plaintes des victimes,
Dans les vagues de l’ignorance, il voit son abîme.
Entre les bras de la mort, il veut seulement vivre,
Mais son cœur captif au mal l’empêche d’être libre.
À quoi bon planter mille fleurs dans les champs de bombes ?
À quoi bon colorier les murs des catacombes ?
Ne voyez-vous pas la noirceur consumer l’aurore ?
Hommes, pourquoi gardez-vous vos yeux fermés encore ?
Agenouillée, je vous supplie et je vous implore :
Cessez de plonger dans les ténèbres de la mort !
Couleur de peau, sexe, âge, culture : tant de murs
Attendent la chute de nos façades obscures.
Réveille-toi, ô peuple, et observe ta misère :
Que de pauvres citoyens qui se noient dans la mer !
Maintenant ou jamais, exalte tes rêveries
Avant que les orages dispersent tes débris.
Formons ensemble une nation puissante et forte ;
Que la joie et la tolérance nous soient escorte !
Laissez-moi monter les voiles de la liberté
Et vous ramener, ô humains, à la vérité.
Mon Phare
Tu es la sainte lumière qui luit
Parmi toutes ténèbres de minuit,
Parmi mon obscurité si profonde.
Guidée par la puissance de ton onde,
Par ta voix rugissante et éternelle,
Mon âme illumine l’ombre éphémère.
Tu m’attends au bout de notre tunnel,
Au fond des abysses de notre mer,
De la mer morte dans le désespoir,
De la mer à engloutir et à boire.
Mon oreille l’entend : l’orage gronde
Dans la noirceur du gouffre de mon cœur.
Je languis dans l’obscurité, mais l’onde
Me guide vers ta brillante lueur.
Que serais-je sans ta lumière, Phare ?
Reviens vite : je t’attends à la gare.
Tu es pour moi un train vers l’infini ;
Tu débutes, mais jamais ne finis.
Mer noire
Cette vague attend chaque humain,
Sans espoir, amour ou lueur.
L’échapper est un effort vain :
Le temps sera toujours vainqueur.
La mort est une mer si noire :
Mes yeux n’ont pas le temps de voir
La vague venant me noyer,
Me laissant trempée et mouillée.
Les cruels flots m’attendent loin,
Entourant mon cœur et mes coins.
La mort que l’esprit a niée
Vient vers moi pour me réveiller.
La mort est si tendre et vorace :
Son silence sans cesse chasse
Notre jeunesse dès l’aurore,
Engloutissant le moindre amor.
Homme ! Ne veux-tu pas comprendre ?
Ce monde n’est qu’une ombre en cendres
Dont tous les rêves emportés
Crient dans la mer de vanité !
Viens à présent, je t’attends, mer,
Tel un enfant attend sa mère.
La mort nous est porte de vie
Qui s’ouvrira à vous aussi !
La vague
La vague de l’existence vient
Et repart, arrive puis revient.
Ses mains douces et tendres me bercent
Quand l’épée de la mort me transperce.
Que les marées soient hautes ou basses,
Si mes profondes pensées se lassent
Et dans l’obscurité se referment,
Elle m’amène à la terre ferme.
Dans la mer si froide et si humide,
D’un gracieux mouvement fluide,
Son âme se soulève et s’abaisse ;
Elle me descend et me redresse.
D’humeur aussi vague qu’imprécise,
D’apparence vague et indécise,
Je vois cette eau envahir mon cou,
Mais ma propre vague est partie où ?
Le désert
La sombre nuit est venue, le jour a passé ;
L’étoile vespérale guide la pensée.
Elle me conduit sur les dunes d’un désert
Qui dépassent les cieux, les terres et les mers.
Sur l’océan de sable navigue mon cœur,
Guidé par le vent d’une si longue langueur.
Sous l’œil du firmament obscur et plein d’étoiles,
N’ayant ni crainte, ni peur, il monte les voiles.
Dans le très vaste désert de mon existence,
Je recherche l’eau de...