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Description
Les mots d’amour sont des caresses que seules les mains peuvent comprendre. La vibration des mots et la lente musique qui les accompagne ne sont que le reflet atténué d’une écume de sentiments. Je voudrais vous dire, mais je n’ose... Je préfère aux mots le doux murmure d’un « Je t’aime » à peine esquissé, et mes yeux sont plus éloquents que ma voix. Pourriez-vous m’entendre loin des yeux, mais près du coeur.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 26 février 2016 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782334067782 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-334-06776-8
© Edilivre, 2016
Citation
Par la caresse nous sortons de l’enfance, mais un seul mot d’amour et notre naissance.
Paul Eluard
Les mots d’amour sont des caresses
L es mots d’amour sont des caresses
Que seules les mains peuvent comprendre.
La vibration des mots et la lente musique
Qui les accompagne ne sont que le reflet
Atténué d’une écume de sentiments.
Je voudrais vous dire, mais je n’ose…
Je préfère aux mots le doux murmure
D’un « je t’aime » à peine esquissé,
Et mes yeux sont plus éloquents que ma voix.
Pourriez-vous m’entendre loin des yeux
Mais près du cœur : il y a plus d’amour
Dans le geste d’un au revoir que dans une longue étreinte.
Certains gestes ont une telle vibration qu’aucun mot
Ne saurait y ajouter quoi que ce soit de plus.
Je vous aime autant
Dans vos déplacements, vos mouvements,
Vos parfums, votre démarche, que près de moi, immobile.
L’amour est vie, l’amour est mouvement.
Pour un peu de vent, un jour de pluie
P our un peu de vent, un jour de pluie,
J’ai voulu vivre à tes côtés ;
Le temps d’une averse, le temps
D’un rayon de soleil, j’ai mis mes pas dans les tiens,
J’ai respiré ton odeur, ton parfum,
Senti ta peau au travers de ta robe.
Le temps d’une averse, l’éternité s’est tue,
Mes yeux se sont embués d’eau salée, De tristesse peut-être.
Je nous voyais tous les deux côte à côte, avançant d’un pas
Parallèle dans la même direction, mais il pleuvait fort,
Et la route manquait de visibilité ; Je ne voyais que tes cheveux
Et rien au-delà… Le soleil est revenu Et nos yeux se sont ouverts,
Nos routes se sont séparées ; c’est moi qui avais voulu vivre
À tes côtés, un court moment de printemps, Quand les âmes s’enflamment
Et que la raison perd pied…
J’évite désormais de sortir les jours de grand vent,
De trop grand soleil ; la pénombre est plus mon royaume !
À la vie douce-amère
À la vie douce-amère
J’ai fait couler un peu de miel ;
J’ai choisi mes mots,
Relu certains, abandonné d’autres,
Rayé à jamais un petit nombre.
Ma main est devenue caresse,
Mes paroles velours, mes yeux
Couleurs d’automne.
J’ai serré des mains, mains de vieilles personnes,
Mains d’enfants aussi.
À tous j’ai souri sans cesse et suis parti
Du village, loin des gens, de l’hiver qui s’annonce
Rude et sans joie,
Et aussi loin...