Les changements spectaculaires de la situation économique et le bouleversement des marchés financiers auxquels on assiste aujourd’hui mettent davantage en avant les enjeux du développement des infrastructures : Comment sont-elles perçues dans la situation actuelle ? Dans quelle mesure peuvent-elles avoir une influence sur la croissance économique et les coûts des entreprises ? Quelles problématiques posent-elles en termes de concurrence internationale entre les entreprises et les pays ?
I N F R AST R U C T U R E S I NT E R N AT I O N A L E S
Combler le déficit dinfrastructures : une nécessité pour soutenir la croissance mondiale Enquête mondiale commandée par KPMG International et menée conjointement avec lEconomist Intelligence Unit
K P M G I NT E R N AT I O N A L
Présentation de lenquête
Avant-propos
Combler le déficit dinfrastructures pour soutenir la croissance
Annexe : Résultats de lenquête
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Les opinions exprimées dans le présent document ne sont pas nécessairement celles de l Economist Intelligence Unit ou des cabinets membres de KPMG International. Les informations contenues dans le présent document sont de portée générale et nont pas vocation à prendre en compte le contexte particulier de telle ou telle personne ou entité.
1 Combler le déficit dinfrastructures : une nécessité pour soutenir la croissance mondiale
Présentation de lenquête
De novembre à décembre 2008, KPMG International en partenariat avec lEconomist Intelligence Unit, a réalisé une enquête relative aux infrastructures. LEconomist Intelligence Unit a interrogé, pour KPMG, 328 dirigeants et adminis-trateurs dentreprises dans 21 pays du monde. Parmi les interrogés, qui représentent un large éventail dactivités, 47 % sont présidents ou directeurs généraux et un tiers travaille dans des entreprises dont le chiffre daffaires dépasse 1 milliard de dollars US.
Participation par région Asie Pacifique : 28 % Europe orientale : 11 % Amérique Latine : 9 % Moyen-Orient et Afrique : 11 % Amérique du Nord : 22 % Europe occidentale : 19 %
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Avant-propos
Par Nick Chism Associé et responsable du département « Infrastructures» de KPMG International Les changements spectaculaires de la situation économique et le bouleversement des marchés financiers auxquels on assiste aujourdhui mettent davantage en avant les enjeux du développement des infrastructures : Comment sont-elles perçues dans la situation actuelle ? Dans quelle mesure peuvent-elles avoir une influence sur la croissance économique et les coûts des entreprises ? Quelles problématiques posent-elles en termes de concurrence internationale entre les entreprises et les pays ? Pour répondre à ces questions lEconomist Intelligence Unit (EIU), en partenariat avec KPMG International, a interrogé 328 dirigeants et administrateurs dentreprises du monde entier près de la moitié dentre eux sont présidents ou directeurs généraux. Leurs réponses apportent un éclairage nouveau et pourront certainement aider les entrepreneurs qui sont aujourdhui confrontés à des choix stratégiques notamment liés aux infrastructures. Outre, les résultats détaillés de lenquête qui sont présentés dans ce document, nos principales constatations sont les suivantes : Seuls 14 % des cadres dirigeants pensent que les infrastructures actuelles sont « pleinement adaptées » aux besoins de leur entreprise. Il est intéressant de noter que 38 % des personnes sondées en Inde et 36 % des interrogés en Russie considèrent les infrastructures de leur pays inadaptées, alors que ce chiffre ne sélève quà 5 % en Chine ; Parmi les interrogés, 90 % affirment que la qualité et laccessibilité des infrastructures influencent directement le choix du lieu dimplantation et de développement de leurs activités ; Les dirigeants interrogés pensent à 77 % que les investissements actuels en infrastructures ne suffiront pas à soutenir la croissance à long terme de leur entreprise ; Selon80 % des dirigeants, les partenariats public-privé devraient être favorisés pour le financement de projets dinfrastructures majeurs ; Lesroutes et les installations de production dénergie sont les priorités les plus souvent citées. Les infrastructures de services sociaux sont également systéma-tiquement évoquées, tandis que les entrepreneurs de Chine et dInde mettent laccent sur les infrastructures liées à leau. Ces constatations mettent en évidence, chez les dirigeants dentreprises du monde entier, une inquiétude généralisée quant à la nécessité pour les gouvernements dadopter des stratégies à long terme en matière dinfrastructures. Celles-ci doivent être financées de façon appropriée et garanties par une volonté politique. Dans un contexte où les financements gouvernementaux sont parfois restreints, où les ressources en main-duvre nécessaires pour répondre à lensemble des besoins en infrastructures sont limitées et où limportance de la question devrait aller croissante, les pays qui sauront travailler avec les entreprises afin de relever efficacement ce défi y gagneront sans nul doute un avantage concurrentiel. Je remercie tout particulièrement lEconomist Intelligence Unit pour la qualité de lenquête et de leurs analyses.
3 Combler le déficit dinfrastructures : une nécessité pour soutenir la croissance mondiale
Combler le déficit dinfrastructures pour soutenir la croissance
Nous définissons les infrastructures comme lensemble des structures physiques qui assurent ou permettent le transport, la production et la transmission dénergie, la distribution deau et la collecte des eaux usées ainsi que la fourniture de services sociaux tels que la santé et léducation. Elles sont déterminantes de la qualité de vie et de la capacité des économies à fonctionner efficacement.
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Les dirigeants du monde entier sont préoccupés par les enjeux des infrastructures À la question de savoir sils jugent que les infrastructures du pays où ils sont implantés répondent aux besoins de leurs activités, nous avons obtenu des réponses surprenantes. Dans lensemble, seulement 14 % des dirigeants interrogés considèrent que les infrastructures locales sont « entièrement adaptées » et même en Europe occidentale, zone dans laquelle les réponses sont les plus positives, seuls 24 % estiment que cest le cas. La plupart des interrogés (57 %) les jugent « plutôt adaptées », tandis que 17 % pensent quelles sont inadaptées. Pensez-vous que dans l’ensemble, les infrastructures actuellement en place dans le pays où vous êtes implanté sont adaptées aux besoins de vos activités ? 100% 85% 80%
Total Brésil Russie Inde Chine Source : Combler le déficit dinfrastructures : une nécessité pour soutenir la croissance mondiale, KPMG International avec la coopération de lEconomist Intelligence Unit, 2008. NB : Le total des pourcentages pourrait ne pas atteindre 100 en raison des chiffres arrondis et lexclusion des réponses «sans avis».
Il est tout aussi surprenant de noter que linquiétude quant à linsuffisance dinfrastructures est généralisée. Ainsi, en mai 2008, Bidisha Ganguly, conseiller auprès de la Confédération de lIndustrie Indienne a fait remarquer quen raison de la croissance rapide de lInde « la surexploitation des infrastructures provoque des déficits et des goulets détranglement partout dans le pays. Nous ne construisons pas en fonction des prévisions de la demande ; nous le faisons généralement une fois que les goulets détranglement sont formés et relativement évidents ». 1 Létude témoigne bien de ce phénomène puisque 35 % des interrogés des pays BRIC que sont le Brésil, la Russie et lInde considèrent lensemble des infrastructures locales inadapté. La réponse des dirigeants installés en Chine diffère sensiblement de celles de leurs homologues des trois autres pays BRIC. En effet, seuls 5 % dentre eux considèrent que les infrastructures actuellement en place dans le pays ne répondent pas à leurs attentes. Les économies développées sont autant concernées par ces problèmes que les pays connaissant une croissance rapide. En octobre 2008, le Business Council of Australia, une association qui regroupe les dirigeants des 100 plus grandes entreprises australiennes, a évoqué : « des goulets détranglement dans nos ports vraquiers, nos ports à conteneurs et nos centres intermodaux, des systèmes ferroviaires inadaptés, des routes urbaines encombrées, des transports publics en difficulté, des villes qui manquent deau, des systèmes ruraux dapprovisionnement en eau mal répartis ainsi qu n réseau électrique saturé ce dernier fait étant de plus en plus reconnu ». 2 u
1 "In India, Infrastructure Falls Short as Economy Moves Forward, Voice of America, 1 er mai 2008, www.voanews.com 2 Submission to Infrastructure Australia on Australias Future Infrastructure Requirements, www.bca.com.au
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En novembre 2007, Gord Steeves, Président de la Fédération Canadienne des Municipalités, a décrit linfrastructure du Canada comme étant « près de leffondrement ». 3 Plus récemment, en juin 2008, le maire de la ville de New-York, Michael Bloomberg, y a fait écho en déclarant : « Nous faisons face à une crise des infrastructures dans ce pays, qui menace notre statut de superpuissance économique ainsi que la santé et la sécurité de nos concitoyens » 4 .Sur cette question, le gouverneur californien Arnold Schwarzenegger a écrit en décembre 2008 : « La question des infrastructures nest pas quune histoire de qualité de vie. Cest un problème économique. () Nous sommes un dinosaure économique qui tente de sen sortir dans un environnement mondial qui vit à lère spatiale ». 5 Parmi les américains interrogés, 11 % jugent les infrastructures des États-Unis « inadaptées » et les experts de lindustrie en conviennent. A titre dillustration, lAmerican Society of Civil Engineers (lassociation américaine des ingénieurs) donne aux systèmes ferroviaires du pays une note de C-. Elle estime que le système de transport aérien vaut un D+, les routes un D et les voies navigables un D-. 6 Labsence dinfrastructures adaptées peut être coûteuse. Aux États-Unis, 75 % des personnes interrogées disent subir des surcoûts dexploitation en raison de problèmes liés à des éléments dinfrastructures. Bien que peu des interrogés dEurope occidentale jugent les systèmes de la région inadaptés, 87 % dentre eux affirment voir leurs coûts dexploitation augmenter à cause dinfrastructures inadaptées la moyenne mondiale est de 89%. Laccessibilité aux infrastructures est cruciale pour les entreprises Puisque laccessibilité aux infrastructures influe sur les coûts dexploitation, elle joue un rôle majeur dans la planification stratégique et la prise de décision. Selon notre enquête, 90 % des dirigeants pensent que laccessibilité et la qualité des infrastructures ont une incidence sur le choix du lieu dimplantation et de développement de leurs entreprises un résultat remarquablement constant dans lensemble des régions. De nombreux exemples illustrent cette situation. En 2008, AT&T a déplacé son siège social de San Antonio à Dallas, justifiant notamment son choix par le fait que, selon elle, les liaisons aériennes y sont plus développées. 7 De même, les améliorations en matière dinfrastructures en Afrique du Sud ont permis à lentreprise Coca-Cola dy implanter en 2006 son siège Afrique, auparavant situé en Grande Bretagne. Il arrive cependant que la qualité des infrastructures soit mal évaluée notamment par les acteurs publics, particulièrement dans les pays développés. Les investissements dans des projets coûteux sont souvent différés et il faut parfois une défaillance spectaculaire pour mettre en lumière les insuffisances des infrastructures, à linstar de la chute, en août 2003, de quelques arbres sur des lignes électriques dans lOhio qui a pris une ampleur démesurée et entraîné une panne délectricité touchant 50 millions dhabitants dAmérique du Nord.
3 "Infrastructure 'near collapse'", The Toronto Star, 20 novembre 2007, www.thestar.com 4 "Mayor Michael R. Bloomberg Delivers Testimony on Condition of Our Nations [sic] Infrastructure Before U.S. Senate Committee on Banking, Housing and Urban Affairs", 2 juin 2008, www.mikebloomberg.com 5 Newsweek, 18 décembre, www.newsweek.com 6 Report Card for Americas Infrastructure, American Society of Civil Engineers, 2005. 7 www.att.com
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Par rapport à aujourd’hui, quelle sera l’importance des infrastructures pour vos activités dans cinq ans ?
Lavenir semble bien plus préoccupant que le présent Les conséquences quauront les 100% infrastructures défaillantes sur les entreprises suscitent également 80% linquiétude des interrogés : 77 % 60% 61% dentre eux se disent assez inquiets ou 53% 46% 47% 55% 53% 47% très inquiets du fait que, dans leur pays 40% 40% dimplantation, les investissements 20% 33% 29% 20% 28 1 % 6% 34% 18% 13% 16% 20% 17% 31% actuels ne suffiront pas à soutenir la croissance à long terme de leurs 0% 9% 2% 0% 0% 0% 3% 3% 6% 1% 0% 0% 0% 0% 2% 0% activités. Ce problème touche autant Bien plus Un peu plus Ni plus, ni moins Un peu moins Bien moins les pays développés que les économies importante importante importante importante importante en croissance. Dans les pays Total Asie-Pacifique Amérique du Nord Europe occidentale émergeants que sont lInde, la Pologne, Amérique Latine Europe orientale Moyen-Orient et Afrique la Russie et lAfrique du Sud, près de Source : Combler le déficit dinfrastructures : une nécessité pour soutenir la croissance mondiale, KPMG International avec la coopération neuf interrogés sur dix pensent que les de lEconomist Intelligence Unit, 2008. investissements actuels en infrastructures ne suffiront pas à soutenir la croissance à long terme de leur organisation 95 %, 93 %, 86 % et 86 % respectivement. Les régions développées ne sont pas en reste : ce chiffre sélève à 64 % en Europe occidentale et atteint même 73 % en Amérique du Nord. Ces inquiétudes risquent par ailleurs daller croissant. Parmi les personnes interrogées, 80 % pensent que les infrastructures seront encore plus importantes pour leur entreprise dans cinq ans ; seuls 3 % pensent linverse. Les réponses varient peu en fonction de la situation géographique et du niveau de développement économique. Il est rare que les entreprises de par le monde parlent dune même voix ; le consensus quindiquent ces résultats est donc remarquable. Autre inquiétude : les dirigeants ne sont pas sûrs que les ressources et le savoir-faire actuels soient suffisants pour surmonter le déficit dinfrastructures. Sur lensemble des interrogés, 45 % sont inquiets ou très inquiets du fait que la main-duvre locale puisse manquer de savoir-faire pour réaliser les travaux nécessaires ce chiffre sélève même à 51 % en Amérique du Nord.
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Les gouvernements doivent trouver de nouveaux moyens daméliorer efficacement les infrastructures essentielles Il est habituellement attendu des gouvernements quils financent une grande partie des infrastructures de leur pays. Linquiétude des dirigeants dentreprises du monde entier quant au rôle traditionnel des gouvernements tend cependant à démontrer la nécessité de trouver de nouveaux moyens pour améliorer les infrastructures essentielles et aboutir à des solutions compétitives.
Êtes-vous d’accord avec l’affirmation suivante : « les partenariats public-privé sont à privilégier pour le financement de projets d’amélioration des infrastructures » ? 100% 80% 68% 60% 57% 56% 42% 44% 44% 40% 39% 39% 41% 34% 27% 28% 23% 26% 20% 14% 16% 16% 15%% 14% 15 7% 11% 6% 6% 5% 1% 0% 3% 1% 2% 0% 1% 0% 0% 0% 0% Tout à fait d’accord D’accord Ni d’accord, Pas d’accord Pas du tout d’accord ni pas d’accord Total Asie-Pacifique Amérique du Nord Europe occidentale Amerique Latine Europe orientale Moyen-Orient et Afrique Source : Combler le déficit dinfrastructures : une nécessité pour soutenir la croissance mondiale, KPMG International avec la coopération de lEconomist Intelligence Unit, 2008.
Nous avons demandé aux dirigeants leur avis sur le fait que certains facteurs pourraient entraver les investissements en infrastructures nécessaires au soutien de la croissance économique à long terme de leur entreprise. Ils ont répondu à 68 % que lefficacité gouvernementale 8 était un facteur très préoccupant ; cest leur plus grande source dinquiétude avant même la situation économique actuelle. Cette profonde inquiétude est généralisée : ce chiffre sélève à 60 % aux États-Unis et en Europe occidentale et atteint 76 % dans les pays BRIC. De même, près de la moitié des interrogés (53 %) est inquiète voire très inquiète du fait que la politique puisse freiner les investissements en infrastructures ce résultat est constant dune région du monde à lautre. Sur le même thème, les dirigeants pensent que les gouvernements devraient plus souvent tirer parti des ressources et de lexpertise spécialisée du secteur privé. Au total, 80 % des interrogés conviennent que les partenariats public-privé sont à privilégier pour le financement de projets damélioration ou de construction de nouvelles infrastructures.
8 Le terme « efficacité gouvernementale » na pas été défini au cours de lenquête. Cependant, la Banque Mondiale le définit co mme « la qualité des services publics, la qualité de la fonction publique et son degré dindépendance de toute pression politique, la qualité de la définitio n et de la mise en uvre de la politique et la crédibilité de lengagement du gouvernement envers cette politique ».
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Le développement des infrastructures restera une problématique cruciale au-delà de la crise actuelle Sil est possible que le ralentissement économique entamé en 2008 se répercute sur le financement des infrastructures, la plupart des interrogés perçoit la crise actuelle comme un problème à court terme. Au total, 58 % des dirigeants sattendent à ce que léconomie de leur pays dimplantation saméliore dans les cinq ans à venir, tandis que 25 % prévoient une dégradation de la situation. Les interrogés dAmérique du Nord sont tout aussi optimistes : respectivement 58 % et 25 %. Cest en Europe occidentale que linquiétude se fait le plus sentir ; la moitié des interrogés craint un déclin économique au cours des cinq prochaines années. Les pays en développement, notamment les marchés émergeants, sont plus confiants. Parmi les interrogés des pays BRIC, 75 % sattendent à une amélioration des performances économiques sur cette période, contre seulement 11 % qui redoutent la situation inverse.
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73%
77%
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Dans le pays où vous êtes implanté, pensez-vous que les facteurs suivants vont entraver les investissements en infrastructures nécessaires, qui pourraient soutenir la croissance à long terme de votre entreprise ? Situation économique Efficacité gouvernementale Disponibilité de financements Disponibilité du savoir-faire nécessaire Environnement politique 1-2 (très inquiet / assez inquiet) Parmi les interrogés qui prévoient des performances économiques pires pour les cinq années à venir. Source : Combler le déficit dinfrastructures : une nécessité pour soutenir la croissance mondiale, KPMG International avec la coopération de lEconomist Intelligence Unit, 2008. Les problèmes relatifs aux dépenses dinfrastructures devraient toutefois continuer à se poser au-delà de la crise économique en cours. Parmi les interrogés qui sattendent à une dégradation de léconomie au cours des cinq années à venir la plupart pensent quil sera difficile de trouver les fonds nécessaires aux infrastructures. Au sein de ce groupe, 95 % des interrogés pensent que la réalisation des investissements sera entravée par la situation économique, t andis que 73 % estiment quelle le sera par le manque de financement. Même les acteurs qui envisagent lavenir avec optimisme redoutent un manque de fonds pour soutenir linvestissement dans les infrastructures.