rapide, et toasts de pain de mie. ment mardi à l’Hô-
cuisine au restaurant Walliser Kanne àDIRECTEURmême certaines adresses «Avec un bon verre de sy- tel de Ville de Cris-
DU BOCUSE D’OR EUROPE 2010 Fiesch. CCréputées. Discret, Jean- rah, c’est parfait.» sier. Six cuisiniers
Claude ne livrera aucun convaincus de leur
La Maison du Tartare, Céval
nom... potentiel, expérimentés, ambitieux, qui se- candidat suisse sur le podium européen. LeProductions S.àr.l. 1957 Ardon.
ront départagés à l’issue du Cuisinier d’or le concours de Berne ne doit donc pas constituer
1er mars prochain à Berne. «J’ai terminé un aboutissement, mais le début d’une formi- Provins, partenaire
deuxième du dernier concours national en dable aventure qui pourrait conduire le vain-
À LIRE 2008. L’année prochaine je veux le gagner», a queur au Bocuse d’or mondial à Lyon en
expliqué le Haut-Valaisan. «Pour y arriver, il 2011.» du Cuisinier d’or
ne faut pas planifier des grandes stratégies. Il
Le concours national du Cuisinier d’or aura
faut travailler, travailler et travailler encore.» Redonner le goût Le monde
une touche valaisanne non seulement avecde la grande cuisine
le chef Friedrich Zemanek, mais égalementPatience et curiosité Membre du jury du prochain Cuisinierà portée avec le partenariat qui lie les organisateurs à
Président de l’académie suisse du Bo- d’or, Roland Pierroz est aussi le directeur du
Provins. La cave valaisanne fournira ainsicuse d’or, Philippe Rochat – qui cède tempo- Bocuse d’or Europe 2010. «Les contrats avecde verres pour la deuxième édition d’affilée, aprèsrairement la présidence du Cuisinier d’or à la France, et la société qui gère le Bocuse d’or,
2008, tous les vins durant la compétition.
André Jaeger du fait de la participation de sont signés. Nous travaillons maintenant à
Cent nonante deux pages «La première expérience s’est révélée extrê-
son sous-chef – a dressé le tableau des quali- établir le plan de financement d’une manifes-
pour découvrir plus de no- mement positive», confie le directeur marke-
tés nécessaires à un grand cuisinier: la pa- tation dont le budget se monte à 2,5 mil-
nante régions viticoles. On ting David Genolet, présent également mardi
tience d’apprendre le métier, la connais- lions.» Le Bagnard oriente également le dos-
fait du vin partout au- à Crissier. «Le soutien à la grande cuisine estsance des produits, la curiosité et le plaisir de sier sur plusieurs axes, le tourisme, l’écono-
jourd’hui. important. Et ce concours nous permet defaire travailler les cinq sens. «Cela fait qua- mie et la formation. «Nous avons contacté
toucher directement les bonnes personnes,rante ans que je cuisine et j’apprends tous les tous les cantons romands afin que les appren-Guy Froidevaux, hôtelier de
les cuisiniers, les gastronomes. Et en 2008,
jours.» tis-cuisiniers, soit près de 3500 personnes,formation mais qui a fait du nous avions eu un retour direct avec la com-
puissent venir vivre de l’intérieur le concoursvin sa principale activité ces trente dernières années, mande de trois appareils eonomatic.» Si leCritères sévères de sélection de Genève.» Car pour l’ancien chef du Ro-nous propose un recueil facile à lire, clair et adapté aux montant du contrat reste confidentiel, Davidsalp, l’intérêt fondamental de ces compéti-Les six candidats ont été sélectionnésamateurs de vins débutants. Terroirs, cépages, accords Genolet évoque «un montant de quelques di-parmi la douzaine de dossiers «intéressants» tions culinaires, c’est de motiver les futurs
avec les plats. Tout y est. zaines de milliers de francs, essentiellementreçus pour le Cuisinier d’or 2010. «Expé- cuisiniers, de leur redonner le goût de la
en fourniture de vin.» CC«Guide des vins du monde». Editions Favre, 38 francs. rience, motivation, entourage, qualité techni- grande cuisine.