La lecture à portée de main
Description
Informations
Publié par | Oliv94 |
Publié le | 01 janvier 1900 |
Nombre de lectures | 7 |
Licence : |
En savoir + Paternité, pas d'utilisation commerciale
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Langue | Français |
Extrait
Comme un père en ses bras tient une enfant bercée
Et doucement la serre, et, loin des curieux,
Sarrête au coin dun mur pour lui baiser les yeux,
Je te porte couvée au secret de mon âme,
Ô toi que jélus douce entre toutes les femmes,
Et qui marches, suave, en tes parfums flottants.
Les soirs fuyants et fins aux ciels inconsistants
Où défaille et sen va la lumière vaincue,
Je nen sens la douceur tout entière vécue
Que si ton nom chanté sur un rite obsesseur
Coule en tièdes frissons de ma bouche à mon coeur ! ...
Ô longs doigts vaporeux qui font rêver la lyre ! ...
Cest ta robe évoquée avec un long sourire
Qui monte, qui sétend dans la chute du jour
Et, flottante, remplit le ciel entier damour...
Ô femme, lac profond qui garde qui sy plonge,
Leurre ou piège, quimporte ? ... ô chair tissée en songe,
Qui jamais, qui jamais connaîtra sous les cieux
Doù vient cet éternel sanglot délicieux
Qui roule du profond de lhomme vers Tes Yeux !