CorrectionÉpreuve d’ordre général Rapport.Session de septembre 2006Contrairement à l’année précédente où les candidats s’étaient répartis à peu prèséquitablement entre les deux sujets proposés, plus de deux tiers d’entre eux ont cette fois optépour la dissertation. On ne peut qu’émettre des hypothèses, invérifiables, sur les raisons de cechoix : il est possible que le mot « crise », employé quotidiennement en de multiplescirconstances, ait eu un effet attractif alors que la langue de D’Alembert aura pu sembler àcertains un peu désuète. Toutefois ce déséquilibre n’a pas eu de répercussion sur l’unité del’épreuve puisque les deux compositions obtiennent sensiblement la même moyenne.La majorité des correcteurs a été sensible à une légère amélioration de la qualité del’expression mais il n’en demeure pas moins vrai que peu de copies sont exemptes de fautes etnombreuses au contraire, celles qui les multiplient, aussi bien sur des noms communs(« vertue », « artisant ») et sur des règles de grammaire élémentaires (accord du participepassé principalement) que sur des noms propres (« D’Alemberg», « Arhendt »). Si la plupartdes candidats se soumet aux règles formelles de l’exercice, en produisant un travailcomportant une introduction, un développement comprenant des parties distinctes, uneconclusion, quelques−uns cependant se contentent d’une vaste suite d’idées sans queue ni ...